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Photo Wilfrid Serizay

Yves Grandjean

Originaire de Rennes, j’ai acquis une double formation universitaire en Arts plastiques et en Économie. Durant mes années d’études, j’ai suivi également des cours aux Beaux Arts de Lyon et dessiné dans un Atelier Parisien.
 

J’ai mené une carrière d’économiste, notamment dans le domaine de l’Urbanisme. Parallèlement, j’ai poursuivi un parcours artistique, exerçant ainsi des activités de Sculpteur.
Depuis plusieurs années, je vis à Saint Jacut de la mer dans les Côtes d'Armor, où je me consacre exclusivement au Dessin et à la Peinture.

 

Chaque matin, je me confronte à l’expressivité de notre enveloppe charnelle, seule part visible de notre humanité, en quête de faire émerger l'étendue, la grâce et les convulsions de son monde intérieur.
 

J’ose penser que dans le silence laborieux de l’atelier, je suis relié aux autres êtres humains par un lien mystérieux qui constitue une des énigmes de l’Art.

 

Yves Grandjean.

 

 

 

A propos de l’Artiste :

(Présentation exposition 2009 Médiathèque de Dinan )

 

" Corps, visages, regards, Yves Grandjean fouille les profondeurs de lʼâme humaine. Quʼil peigne ou quʼil dessine, lʼoutil dont il sʼempare, est manié comme le burin du sculpteur, taillant des plans, affouillant des creux, en quête dʼune réalité vivant au delà de la surface, au delà de la peau. Son trait sʼaffirme sans repentir en recherche dʼune immédiateté dʼexpression entre lʼémotion et le geste. Il se dégage de cette gestuelle, une plastique puissante qui confère à ces figures une intense présence qui nous interpelle. "

 

Critique :

 

" L’impression qui me reste, longtemps après avoir quitté l’atelier qu’habitent les œuvres de Yves Grandjean

( ... ), c’est celle d’avoir fait de mémorables rencontres avec d’inoubliables êtres vivants. Et le plus remarquable, c’est qu’il me souvient moins d’avoir regardé des tableaux, portraits ou nus, que d’avoir été regardée et vue, dans des vis-à-vis qui me retiraient tout statut de simple spectatrice. Demeure une expérience très particulière d’intense présence, à la fois dans le trait et derrière le tracé, expérience qui, elle, ne se retire pas. Et peut-être donne-t-elle même d’envisager avec plus d’acuité ce que peut bien figurer d’insaisissable, au-delà de son évidence factuelle, un corps humain, quel qu’il soit, ou l’énigme que restera tout visage, quand bien même il se livre presque toujours à découvert, aussi bien  à qui le dévisage qu’au regard qui  s’ouvre à lui...."

 

Nathalie Woog.

 

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